DES MATIÈRES. 483
est tout le christianisme ? — Les Evangiles sont-ils l’acte constituant de l’Eglise ? — Sont-ils une règle de foi adéquate à la révélation du Christ, et le juge le plus propre à décider les controverses, la garantie la plus sûre de la discipline ecclésiastique ? — Importance primitive de l’enseignement oral. — Du rôle de la mémoire chez les peuples anciens et particulièrement chez les Juifs. — La Mischna. — Pourquoi Jésus-Christ n’a point voulu que la loi nouvelle fût d’abord écrite. 122-142
Continuation du même sujet. — L’Eglise est antérieure à la rédaction des Evangiles. Elle a été conçue, enseignée et constituée hiérarchiquement par Jésus-Christ, et dotée par lui de la promesse de l’assistance perpétuelle. Ce fait resterait démontré, alors même que les Evangiles ne seraient pas authentiques. L’Eglise n’a point pour base l’authenticité d’un livre : ses fondements sont plus larges et plus manifestes. — Nouvelles considérations sur le rôle de la tradition et de la mémoire chez les peuples anciens. — Quelle est néanmoins la grande importance des Evangiles. — Les discussions de ce temps-ci sur l’authenticité des Evangiles ne doivent point troubler les esprits raisonnables. 143- 166
Conformité des Evangiles avec l’histoire. — Les rameaux compliqués de la famille d’Hérode. — Les Tétrarques. — Exactitude singulière des évangélistes comparés avec l’historien Josèphe. — Rapports multiples des Romains et des Juifs. — Les Evangiles parlent absolument comme l’histoire. — Rapports de Jésus-Christ avec les sectes juives. Il eût été impossible à un juif ignorant du second siècle de comprendre et de représenter fidèlement l’état social et religieux de la Judée au temps de Jésus-Christ. 167-191