expliqué par deux traductions françaises : l’une littérale, l’autre correcte
L’étude de l’Hébreu et du Chaldéen est assurément très-utile,
je dirais presque nécessaire, pour avoir une intelligence
véritable et approfondie de la sainte Ecriture, pour
acquérir une connaissance sûre et solide de la Théologie ;
enfin, pour repousser et confondre les attaques du Rationalisme
moderne contre nos Livres Saints. C’est donc servir la
cause de la Religion, c’est soutenir ses intérêts les plus chers
que de travailler à faciliter et à propager l’étude de ces
langues. Or, tel est le but que je me suis proposé en faisant
cette Grammaire hébraïque et chaldaique.
Cette Grammaire, je crois pouvoir le dire sans ostentation
et avec vérité, c’est un résumé court, clair, simple, substantiel
des Grammaires de Gésenius,de Drach, de Du Verdier, de
Buxtorf, de Bellarmin, de M. Glaire, de Slaughter et de Rohrbacher.
Ce qui m’a déterminé à faire cet ouvrage, ce sont les superfluités que j’ai rencontrées dans la plupart de ces grammaires, et l’insuffisance des autres. En effet, les unes, comme celles de Gésenius, de Drach, de Buxtorf, de M. Glaire, à la vérité fort savantes, renferment une foule de choses inutiles pour comprendre l’hébreu et le chaldéen. (D’ailleurs, elles n’ont pas toujours la simplicité qu’exige une grammaire destinée à des commençants, et, de plus, l’élévation de leur prix en rend souvent l’acquisition difficile.) Les autres, comme celles de Slaughter et de Rohrbacher, et le Manuel de