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Page:Meilhac et Halévy - La Périchole, 1869.pdf/19

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scène. — Aux premiers accords de la musique, les trois cousines sont sorties de leur cabaret.


Scène V

MASTRILLA, BERGINELLA, GUADALENA, PIQUILLO, LA PÉRICHOLE, Péruviens, et à la fin des saltimbanques.
PIQUILLO, à Guadalena.

Vous permettez, n’est-ce pas ?

GUADALENA.

Mais très-volontiers, mon garçon, très-volontiers.

PIQUILLO.

Merci, ma bonne demoiselle ; ma bonne demoiselle, je vous remercie bien. (Ils se préparent et mettent un petit tapis devant eux. Sur le tapis ils étalent des cahiers de chansons et une soucoupe pour la quête.) Espérons que nous allons faire ici plus que nous n’avons fait jusqu’à présent.

LA PÉRICHOLE.

Dis-moi, Piquillo

PIQUILLO.

Quoi ?…

LA PÉRICHOLE.

Décidément, bien décidément, tu tiens à faire la quête toi-même ?…

PIQUILLO.

Oui, j’y tiens…

LA PÉRICHOLE.

C’est bon, alors…

PIQUILLO.

Et si j’y tiens, c’est que j’ai mes raisons pour y tenir. — J’ai très-bien remarqué que, lorsque tu passes entre les tables….

LA PÉRICHOLE.

C’est bon, je te dis. — Mais je sais ce qui nous attend…