Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/48

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BOBINET, piqué.

Comment…

GARDEFEU.

C’est l’horloger de l’hôtel… c’est lui qui remonte les huit cents pendules du Grand-Hôtel… (Poussant Bobinet vers la porte.) Allez, mon ami, allez…

BOBINET.

Mon Dieu, oui, madame, je suis l’horloger du Grand-Hôtel… (Il va à la cheminée, prend la pendule d’une main et de l’autre la remonte très-vivement.) Voyez-vous, madame, on a tort de se faire un monde de ces sortes de choses… Rien de plus simple… Il n’y a qu’à tourner jusqu’à ce qu’on rencontre une petite résistance. (Le grand ressort se casse avec un bruit effroyable.) Vous voyez, madame, j’ai rencontré la petite résistance.

Il salue et sort en emportant la pendule.


Scène XI

GARDEFEU, LA BARONNE.
LA BARONNE.

Monsieur !…

GARDEFEU.

Madame…

LA BARONNE.

Voici ce que j’ai trouvé dans une coupe sur la cheminée !

GARDEFEU.

Quoi donc, madame ?…

LA BARONNE.

Cinq bagues très-jolies, ma foi…

GARDEFEU.

Ah ! c’est vrai… c’est à…

LA BARONNE.

C’est à…

GARDEFEU.

À la personne qui logeait là avant vous, madame.