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Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/80

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LE BARON.

Moi… je ne saurais pas…

DUETTO.
PAULINE.
I
––––––L’amour, c’est une échelle immense
–––––––––––Qui commence
––––––Sur la terre et finit aux cieux !
––––––L’amour, pour moi, c’est le nuage
–––––––––––Qui voyage
––––––Et s’en va vers les pays bleus ?
ENSEMBLE.
–––––––––––O beau nuage,
–––––––––––Qui voyage,
––––––Ne t’en va pas sans nous, sans nous,
––––––Vers ce pays si doux, si doux,
–––––––––––O beau nuage,
–––––––––––Emporte-nous !
PAULINE.
II
––––––Elle est là-bas cette contrée
–––––––––––Adorée,
––––––Où l’on voudrait vivre toujours !
––––––Filons vers la terre promise !
–––––––––––Bonne brise !
––––––Allons aux pays des amours !
ENSEMBLE.
–––––––––––O beau nuage,
–––––––––––Qui voyage, etc., etc.