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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, I.djvu/248

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BACCHIS, allant à Hélène.

Bien, madame.

HÉLÈNE.

Tu m’excuseras auprès des rois.

BACCHIS.

Oui, madame.

HÉLÈNE.

Va, mon enfant… je vais reposer… Ah !… fais placer tout de suite les esclaves qui veillent sur la terrasse du palais.

BACCHIS.

Bien, madame.

HÉLÈNE.

Fais même doubler, cette nuit, le nombre des esclaves qui gardent mon repos… (À elle-même.) « Le troisième moyen, c’est la ruse », a-t-il dit : je me méfie… (À Bacchis.) Va, mon enfant, va…

Bacchis sort par la droite.
CALCHAS, à part, regardant une des pièces de monnaie qu’il a gagnées.

C’est une pièce suisse… C’est égal, j’ai bien fait.


Scène VIII

CALCHAS, HÉLÈNE, puis PARIS.
Pendant cette scène, la nuit vient peu à peu.
HÉLÈNE.

Calchas…

CALCHAS.

Eh bien, grande reine ?…

HÉLÈNE.

Ah ! Mon ami… que je souffre !… quels combats ! quels déchirements !… Il est venu tout à l’heure, avant