Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/215

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Boum, l’arrêtant.

Mille millions !…

Fritz.

Eh bien, c’est bon !…

Il se remet en position.
La grande-duchesse.

Où allais-tu donc ?…

Fritz.

J’allais dire à ma bonne amie que je suis caporal.

La grande-duchesse.

Ah !… eh bien…

Boum.

Eh bien ?…

La grande-duchesse.

Tu diras à ta bonne amie que tu es sergent. (À Boum.) Faites rompre les rangs, général.

Boum, commandant.

Rompez les rangs !… (Les soldats exécutent ce mouvement) et éloignez-vous…

La grande-duchesse.

Pourquoi s’éloigneraient-ils ?… ne sont-ils pas mes soldats, mes enfants ?…

Puck, bas, à la Grande-Duchesse.

Très bien, altesse, très bien !

La grande-duchesse.

Restez, mes amis, restez, et bavardons un peu ensemble.

Les soldats se rapprochent un peu, au milieu ; les paysannes descendent en scène, moitié à gauche, moitié à droite. — La Grande-duchesse s’assied sur un tambour qu’apporte une cantinière. — Les demoiselles d’honneur se placent à ses cOtés, sur des pliants que leur donnent des soldats. — Dans ce mouvement, Puck a passé près de Boum, et Fritz, après avoir déposé son fusil au fond, est redescendu à droite.