Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/222

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Fritz.
Avec sa crinière dans l’dos,
L’dragon a l’air très comme il faut…
La Grande-Duchesse.
On sait qu’dans l’corps des artilleurs
On n’prend qu’des homm’s qu’ont d’la valeur…
Fritz.
Mais rien ne vaut, malgré cela,
Le beau régiment que voilà !
Ensemble.
Ah ! Ce sont de fiers soldats !
Au sein des combats,
Tout comme au sein des amours,
Les premiers toujours !
Trompettes, sonnez donc, et battez, les tambours,
En l’honneur de la guerre, en l’honneur des amours !
Chœur.
Trompettes, sonnez donc, etc.
La Grande-Duchesse.
II
Ah ! C’est un fameux régiment,
Le régiment de la Grande-duchesse !
Fritz.
Il a l’honneur pour sentiment ;
Et la victoire, il la z’a pour maîtresse !
La Grande-Duchesse.
Avec son superbe étendard,
Quand il arrive quelque part…
Fritz.
Les femmes, elles sont enchantées,
Mais c’est les homm’s qui font un nez !
La Grande-Duchesse.
Quand il s’en va, le régiment,
Les chos’s, ell’s se pass’nt autrement…