Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/223

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Fritz.
C’est les homm’s qui sont enchantés,
Mais c’est les femm’s qui font un nez !
Ensemble.
Ah ! Ce sont de fiers soldats !
Au sein des combats,
Tout comme au sein des amours,
Les premiers toujours !
Trompettes, sonnez donc, et battez, les tambours,
En l’honneur de la guerre, en l’honneur des amours !
Chœur.
Trompettes, sonnez donc, etc.
Népomuc, revenant par le fond, à droite.

Madame !… madame !…

La Grande-duchesse.

Eh bien, qu’est-ce qu’il y a ?

Boum.

Cette fois, monsieur, j’espère que vous m’annoncez l’ennemi !

Népomuc, impatienté.

Mais vous me dites toujours la même chose !… (À la Grande-Duchesse.) Madame, c’est le prince Paul… il est arrêté aux avant-postes avec le baron Grog… et il fait demander le mot d’ordre afin de pouvoir passer.

La Grande-duchesse, contrariée.

Le prince Paul !… encore !…

Népomuc.

Que faut-il répondre ?

La Grande-duchesse.

Enfin… allez chercher le prince Paul et amenez-le-moi… quant au baron Grog, qu’on ne m’en parle plus !… j’ai refusé de le recevoir et ne le recevrai