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LA PÉRICHOLE
LA PÉRICHOLE.

Ah ! je suis bien en humeur !…

DON ANDRÈS.

En effet, vous seule, au milieu de cette ville en fête, semblez triste… Confiez-les-moi…

LA PÉRICHOLE.

Quoi donc ?

DON ANDRÈS.

Vos chagrins.

LA PÉRICHOLE.

À quoi bon ?

Elle remonte vers la gauche.
DON ANDRÈS.

Qui peut savoir ?…

LA PÉRICHOLE, à part.

Et Piquillo, Piquillo, qui ne revient pas !… il paraît que, cette fois encore, la recette…

DON ANDRÈS.

Hein ? quoi ? Je n’ai pas entendu. Encore quelque méchanceté… Vous n’étiez pas gentille tout à l’heure.

LA PÉRICHOLE, redescendant.

Comment ?…

DON ANDRÈS.

Ce pauvre gouvernement, vous tapiez dessus.

LA PÉRICHOLE.

Oh ! vous savez… je suis ennuyée… alors, je trouve que tout va mal… Mais, si je n’étais pas ennuyée, je trouverais que tout va bien.

DON ANDRÈS.

Vraiment, vous n’avez pas d’autres griefs ?

LA PÉRICHOLE.

Eh ! non !