Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, V.djvu/313

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
301
ACTE TROISIÈME
LE VIEUX PRISONNIER.

Ça m’est égal : j’ai mon petit couteau.

DON ANDRÈS.

Vous deux, vous êtes libres.

ENSEMBLE.

Libres !

LA PÉRICHOLE.

Et riches !… Tu vois, quand c’est moi qui fais la quête !…

PIQUILLO.

O mon amante !

LA PÉRICHOLE.

O mon amant !

FINALE.
PIQUILLO.
Tous deux, au temps de peine et de misère,
Dans bien des cours avons chanté souvent.
LA PÉRICHOLE.
Nous vous dirons, avec franchise entière,
Que c’est ici qu’on fait le plus d’argent.
PIQUILLO.
Nous vous quittons… Ainsi que l’hirondelle,
Vers d’autres cieux nous prenons notre vol.
LA PÉRICHOLE.
Mais, en partant, reprenons de plus belle
Il grandira, car il est Espagnol !
ENSEMBLE.
Il grandira, car il est Espagnol !
CHŒUR.
Il grandira, car il est Espagnol !