Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VI.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Justement ! Et tu hesites.. ACTE PREMIER. NINA. MADAME CAPITAINE, NINA. J’ai tort, sans doute... MADAME CAPITAINE. Embrasse-moi, Ninette... NINA. Je veux bien, niarraine... Elles s’embrassent. MADAME CAPITAINE. Ce que c’est que les bonnes idees, pourtant !... c’est moi, ta marraine, qui me suis trouvee cliargee de ton education... Combien je me rejouis de I’avoir bien dirigee, cette education, et de t’avoir fait elever dans tous les sens ! NINA. Comment ?... MADAME CAPITAINE. Eh ! oui... tu as pris des leQons de chant, des legons de declamation, et j’ose dire que tu en as profite : tu declames, tu chantes a ravir... NINA. Oh ! marraine... MADAME CAPITAINE. Ne me dis pas non. L’autre jour, a la Salle des Families, dans cette representation donnee au benefice des piqueuses de bottines sans ouvrage, tu as joue et chante les principales scenes de I’operette qui, en ce moment, fait courir tout Paris.