Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/224

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Dieu me pardonne, est-ce que vous n’êtes pas les personnes qui viennent de la cour de Grenade ?

LA PRINCESSE.

Mais si… nous sommes ces personnes.

FALSACAPPA.

Ah ! c’est très bien !… c’est très bien !

GLORIA-CASSIS.

Et vous, est-ce que vous êtes, vous, au nombre des personnes que l’on envoie au-devant de nous ?

FALSACAPPA.

Mais oui !… je suis, moi, le chef des carabiniers du duc de Mantoue !… Mais il n’y a pas que moi, il y a mes hommes… et puis le baron de… le baron de…

Il cherche le nom, et ne le retrouve pas.

GLORIA-CASSIS.

Le baron de Campotasso ?…

FALSACAPPA.

Oui !… et puis des petits pages… vous verrez ça tout à l’heure, vous verrez, c’est très convenable… (Criant.) Eh ! baron de !… (À Gloria-Cassis.) Comment avez-vous dit ?…

GLORIA-CASSIS.

Campotasso !

FALSACAPPA.

Eh ! Campotasso ! Eh ! Campotasso !

Une autre fenêtre s’ouvre au-dessus du balcon : — paraît Pietro également en train de s’habiller.

PIETRO.

Campotasso, c’est moi !… Qu’est-ce qu’il y a ?

FALSACAPPA.

Voilà les personnes de Grenade !…

PIETRO.

Allons donc !