Parole d’honneur !… avec la princesse… Voyez, tout ça, c’est des Espagnols !
Est-il possible ?… C’est vous, princesse ?… Je vous demande pardon… Je finis de m’habiller et je descends.
Nous descendons.
Oui, descendez et dépêchez-vous, car, en vérité, vous me permettrez de vous dire que vous ne tenez pas suffisamment compte de la morgue espagnole !…
Nous descendons, Excellence.
Nous descendons, nous descendons.
La morgue espagnole ! la morgue espagnole !…
Les deux fenêtres se referment. — Stupeur et indignation des Espagnols.
Je ne voulais rien dire… mais, en vérité… devant de pareils procédés !… Savez-vous, princesse, pourquoi vous épousez le prince de Mantoue ?… C’est parce que la cour de Mantoue nous devait cinq millions, et que nous ne pouvions pas arriver à nous faire payer. Alors, nous leur avons proposé une transaction, nous leur avons dit : « Voulez-vous épouser notre princesse ? Nous vous ferons grâce de deux millions : ce sera la dot… Reste trois millions… Pouvez-vous nous payer les trois millions ? » Ils ont répondu : « Pour trois millions, nous pouvons les payer… Amenez la princesse ; nous remettrons les trois millions à la per-