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ADOLPHE.
Oui, princesse, des amoureux !… (À Fiorella et à Fragoletto.) Et… dites-nous, comment vous êtes-vous aimés ?
LA PRINCESSE.
Oh ! oui, je vous en prie, dites-nous comment.
FIORELLA.
COUPLETS
I
- Vraiment, je n’en sais rien, madame,
- Et je l’avoue avec sincérité ;
- J’eus grand désir d’être sa femme,
- En le voyant… voilà la vérité.
- Comment cela me vint, je n’en sais rien moi-même…
- Sait-on jamais pourquoi l’on aime ?
ENSEMBLE
- Sait-on jamais pourquoi l’on aime ?
FIORELLA.
II
- Un soir, j’entrai dans sa chaumière,
- Et je compris, le trouvant fort joli,
- Que je n’aurais plus sur la terre
- Aucun plaisir, si je n’étais à lui !
- Comment cela me vint, je n’en sais rien moi-même…
- Sait-on jamais pourquoi l’on aime ?
ENSEMBLE
- Sait-on jamais pourquoi l’on aime ?
LA PRINCESSE, à Fiorella et à Fragoletto.
Tenez, les amoureux, voilà pour vous !
Elle leur donne sa bourse.
FIORELLA et FRAGOLETTO.
Merci, princesse.
FALSACAPPA, allant à la princesse.
Princesse, je suis ému jusqu’aux larmes !… Vos appartements sont préparés, princesse, on a eu l’honneur de vous le dire, vos appartements sont préparés.