Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/181

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ingrate… Je te donnerai du pain gratis, et quand il n’y aura plus de pain, je te ferai cuire de la brioche… mes moyens me le permettent… En route, mes deux porteurs !… Vous, mon suisse, restez…

Le cortège se met en marche, avec cette seule différence que Margot est remplacée par Fanfreluche dans la chaise à porteurs.

TOUS.

Vive la boulangère !

MARGOT.

Ne criez pas si fort : vous allez faire peur à Fanfreluche… Faites bien attention à Fanfreluche, mes quatre laquais !…

Nouveaux cris de : « Vive la boulangère ! »


Scène VIII

MARGOT, COQUEBERT.
MARGOT.

Et maintenant, monsieur mon suisse, voulez-vous entrer là, et dire à mademoiselle Toinon que son amie Margot désire lui parler ?

COQUEBERT.

Et après ?…

MARGOT.

Après, vous vous installerez dans ce cabaret et vous boirez à ma santé jusqu’à ce que je vous appelle.

COQUEBERT.

Je veux bien… mais ça n’est pas assez difficile tout ça, ça n’est pas assez difficile !

MARGOT.

Vous dites ?…