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MARGOT, à Toinon.
- Un tel soupçon !… un’femm’comm’moi !…
DÉLICAT, au commissaire.
- Laissons partir la boulangère.
FLAMMÈCHE.
- Et puis après, bien lestement…
FLAMMÈCHE et DÉLICAT.
- Nous expédierons notre affaire.
LE COMMISSAIRE.
- Fort bien ! fort bien !
REPRISE GÉNÉRALE.
- Monsieur le commissaire a l’air d’être content,
- Etc.
- Monsieur le commissaire a l’air d’être content,
Bernadille fait avancer la chaise de la boulangère.
CHŒUR.
- J’défi’qu’on puisse
- Trouver un suisse,
- Un suisse
- Qui puisse
- Rivaliser avec son suisse !
La boulangère remonte dans sa chaise, au milieu des cris : « Vive la boulangère !… » Le petit cortège reprend sa marche. Bernadille s’avance le premier, faisant écarter la foule. — Au même moment, Flammèche et Délicat sortent du cabaret : ils ont arrêté Coquebert, qui porte le costume de Bernadille ; Coquebert se débat. — Le rideau tombe sur la sortie de la boulangère et sur l’arrestation de Coquebert.