Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/218

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
A du désagrément.
La Halle est fort sévère
Sur ce chapitre-là.
T’as tort, la boulangère,
On n’agit pas comm’ça !
MARGOT.
Est-ce ma faut’si mad’moiselle
N’a pas su garder son amant ?
Y a huit jours, il brûlait pour elle
C’est pour moi qu’il brûle à présent !
TOINON.
Ça n’est pas vrai.
MARGOT.
Ça n’est pas vrai. Toinon !
TOINON.
Ça n’est pas vrai. Toinon ! Margot !
LE CHŒUR.
Ça n’est pas vrai. Toinon ! Margot ! Pas de querelle !
Faisons venir le beau mitron…
Montez vite, le beau mitron !
Montez, montez, le beau mitron !

Scène XII

Les Mêmes, BERNADILLE, puis COQUEBERT.
BERNADILLE.
Voilà ! voilà ! que me veut-on ?
DEUX GRISETTES.
Entre elles deux il faut choisir ;
Il faut dir’sans nous fair’languir,
Quelle est celle que tu préfères !
BERNADILLE, aux grisettes.
Entre vous deux ?…
MARGOT.
Entre vous deux ?… Allons, pas de manières,
Et vite explique-toi !