Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/473

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ah ! madame, vous n’aviez pas deviné celle-là, que la main me suffirait !…

LA BARONNE, à part.

Je suis perdue !…

GOURDAKIRSCH, après avoir regardé la main, avec étonnement.

Monsieur, je ne sais comment vous dire… je vous demande mille fois pardon… cette main est bien jolie… mais je ne la connais pas, ce n’est pas celle de Métella… La main de Métella est, plus petite.

GARDEFEU, à part.

Ah bah !… il ne reconnaît pas…

GOURDAKIRSCH.

Monsieur de Gardefeu, et vous surtout, madame, je vous prie encore une fois de recevoir mes excuses.

GARDEFEU.

Vous saviez qui j’étais, monsieur ?…

GOURDAKIRSCH.

Oui, monsieur, je le savais… et j’espère que j’aurai le plaisir de vous revoir… Madame la baronne de Gourdakirsch est chez elle, le soir, tous les mercredis… vous vous en souviendrez.

GARDEFEU.

Oui. monsieur. (Appelant.) Alexandre !

ALEXANDRE.

Patron ?…

GARDEFEU.

Accompagnez monsieur le baron de Gourdakirsch.

ALEXANDRE.

On y va…