Mademoiselle, c’est monsieur Baladon, le maître de danse.
Elle sort.
Il est l’heure de la leçon, mademoiselle, et je viens… (Changeant de ton.) Elle est partie ?
Nous sommes seuls !
Regardez, s’il vous plaît. (Il tire une fleur de dessous son habit. Regardez encore. (Même jeu.) Là, trois mouvements maintenant : le premier pour assembler les fleurs, le second pour les offrir… le troisième pour en recevoir le prix.
Il va pour prendre la taille de Paturelle.
Prenez donc garde ! Vous êtes d’une effervescence.
Et vous d’une froideur.
J’ai tant de ménagements à garder.
N’ai-je pas des droits ?
Mon ami ?…
Répondez ! n’ai-je pas des droits ?
Vous en avez, sans doute, puisqu’un mariage secret…
Eh bien ! alors !…
Mais que dirait-on dans le pensionnat si l’on s’en doutait, de ce mariage ?
On dirait que je suis le plus heureux des hommes, et…
Et je perdrais ma place de sous-directrice !