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CHAPITRE XI.


Conclusion et résultat moral de toute l’histoire.




Ici finissent mes mémoires. Pour les compléter, il suffira d’ajouter que tout ce qu’avait arrangé d’Eglof s’exécuta sans beaucoup de difficulté. Henriette ne put qu’imputer au malheur des circonstances la trahison par laquelle son amant fut forcé de l’abandonner ; quels torts n’eût-elle pas encore pardonnés aux tendres soins qu’il eut pour son enfant, au bonheur de le retrouver au moment où il devenait son unique consolation, sa plus douce espérance ! Elle ne put refuser à son enfant de lui rendre un père qu’elle n’avait jamais cessé d’aimer. Après avoir encore passé