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CHAPITRE XX.
Vengeance et Duel.
Il n’est pas plus naturel de ressentir
une injure que de désirer
d’en tirer vengeance ; ce mouvement
est dans le cœur du sauvage,
comme dans celui de
l’homme civilisé ; l’amour-propre
se soulève avec d’autant plus
de violence, qu’il s’est senti plus
injustement opprimé.
Mais comme la société exalte toutes nos affections naturelles, elle a porté aussi celle-ci à un si haut degré d’énergie, qu’on a