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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/183

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inſpiré aſſez de ſentimens d’amour pour l’engager à lui écrire. La premiere choſe qu’elle fit, fut d’aller à l’arbre qui devoit être le dépoſitaire de ce qui alloit faire le bonheur ou le malheur de ſa vie. Elle n’y trouva rien : elle revint dans ſon appartement fort mécontente de ſes charmes : elle y retourna peu de tems après. Quels furent ſes tranſports de joie, quand elle y eut trouvé la Lettre que Bérinthio venoit d’y laiſſer ! Elle y lut avec autant d’impatience que d’inquiétude, ce qui ſuit.

» Que l’amour, charmante Florella, eſt ingénieux à tourmenter un cœur tendre & délicat ! J’ai paſſé la nuit dans la plus cruelle