Aller au contenu

Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Il ſaut que vous ne connoiſſier guere ce que vous valez, Bérinthio, pour vous être imaginé qu’on puiſſe oublier une converſation auſſi intéreſſante que celle que nous avons eue. Elle m’a tenu éveillée toute la nuit ; & je ne fais nulle difficulté de vous l’avoüer. Je vois tant de ſincérité dans vos ſentimens, que je me ferois un crime de vous diſſimuler les miens ; je mets à côté les réſerves que mon ſexe obſerve ordinairement, pour vous dire que, ſi vos prétentions ſont auſſi remplies d’honneur que de paſſion, je ne ſouhaite pas un plus grand bonheur. Le moyen de m’en convaincre eſt de m’écrire ſouvent ;