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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/187

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vous ne douterez plus à préſent que vos Lettres ne ſoient bien reçûes ».

Florella.

Quand elle eut remis ſa Lettre dans le creux de l’arbre, elle ſe retira pour ſe livrer aux plus agréables réflexions ſur ſon état. Elle ſe trouvoit plus aimée qu’aucune femme l’eût jamais été ; & pour mieux s’en entretenir, elle ne ſortit pas de tout le jour. De penſer uniquement à ſon cher Bérinthio, étoit pour elle le ſeul plaiſir qu’elle pût trouver dans ce monde.

La nuit ſe paſſa à peu près comme la premiere, partie éveillée, & partie dans des rêves les plus agréables. Elle fut dès le matin à l’arbre,