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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/67

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Elle n’avoit jamais crû qu’il l’eût aimée au point de lui faire de ſi grands ſacrifices. Il abandonnoit un pere qui lui étoit cher, un pays où il avoit beaucoup d’amis, & une fortune ſi conſidérable, qu’il ne pouvoit trouver ailleurs de quoi ſe dédommager de cette perte. En reliſant ſa Lettre, elle l’arroſa de ſes larmes par un mouvement de cette amitié tendre & généreuſe, qui ébranle preſqu’autant le cœur que l’amour même. L’admiration & la reconnoiſſance lui firent écrire ce billet à Thomſon.

Je ne trouve point d’expreſſions aſſez ſortes, trop généreux Thomſon, pour vous rendre les ſenti-