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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/190

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à votre cuiſinier pour pocher un œuf.

Fenton.

En vérité, Monſieur, vous me pardonnerez ; mais je ne peux croire cela.

Le Colonel.

Si notre hôte veut y conſentir, j’en ferai l’expérience ſur lui tout à l’heure.

Trancar.

Ma foi, je vous remercie, Monſieur, de cette faveur ; je n’ai point du tout envie d’aller au diable en poſte.

Le Colonel.

Non, non, vous ne bougerez de la place ; je vous rendrai ſeulement inviſible.

Trancar.

Oui ; mais ſi je ne redeviens pas viſible ?