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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/192

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pauvre Monſieur Fenton… Monſieur, je vous prie, faites-le reparoître ; car je vous jure que vous ſerez brûlé comme un ſorcier.

Le Colonel.

Donnez-vous patience, notre hôte.

Fenton.

Quoi ! réellement vous ne me voyez plus ?

Trancar.

Pas plus que je ne vois ma grand-mère qui eſt morte il y a quarante ans.

Fenton.

Cela eſt-il bien vrai ? Il me ſemble cependant que je ſuis toûjours dans la même chambre, & que je vous vois comme je faiſois il n’y a qu’un moment !

Trancar.

Ah ! Monſieur, je vous prie, que je le revoie.