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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/207

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vez jamais entendu rien de pareil aux inventions de ce drole-là.

Friman.

Trancar m’a tout dit : j’ai maintenant quelque choſe de bien plus important pour vous à vous annoncer.

J’étois il y a quelques jours à Coventry, & ſachant que M. votre oncle y demeuroit, je fus pour lui rendre viſite ; mais je fus bien ſurpris de le trouver mourant.

Fenton.

Mourant !

Friman.

Oui, mourant, ſuivant toutes les apparences ; car les domeſtiques étoient en pleurs, tout étoit fermé ; & l’apothicaire que je vis ſortir, me dit, en branlant la tête, que les médecins l’avoient condamné, & qu’il n’y avoit plus de remede.