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Fenton.
J’eſpere qu’il aura fait ſon teſtament… Il m’avoit toûjours promis de me faire ſon héritier.
Friman.
Je l’ai entendu dire auſſi ; c’eſt pourquoi je ſuis venu exprès pour vous donner avis de ſon état, & je penſe que vous ne ſerez pas mal d’y aller demain matin.
Fenton.
C’eſt un grand voyage, & les chemins ſont bien mauvais.
Friman.
Mais il y a un grand bien, & les terres ſont bonnes ; penſez-y bien.
Fenton.
Oui, j’y penſe ſérieuſement. Je vous ſuis très-obligé, Monſieur Friman, de votre attention : mais je voudrois bien que vous me fiſſiez le plaiſir de dîner avec moi.