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armi les lettres que j’ai reçues à propos
de ces causeries, quelques-unes
m’adressent un reproche qui m’est bien
doux et trop flatteur. On a daigné s’apercevoir
que si je lisais les vers des autres, je ne lisais
pas les miens. Il y a une bonne raison à cela.
Je n’en étais encore mardi dernier qu’aux
premiers débuts des Parnassiens, et en vérité
les vers que je faisais en ce temps-là me
paraissent aujourd’hui si futiles et si médiocres
que je n’ai aucune envie de les rappeler.