Et de l’amertume des larmes,
Et des baisers empoisonnés,
Et des longs jours que j’ai traînés
Dans la misère et les alarmes,
Des haines, de la calomnie,
Et des durs efforts que l’on perd
À semer son âme au désert,
Et de l’outrage à mon génie,
Et des sots que le monde encense…
Seulement, ô Dieu qui m’entends,
Daigne ne plus avoir longtemps
Des droits à ma reconnaissance !