Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
207
pantéleia
Si mon souffle pouvait attiédir ta rigueur
Si tu voulais m’aimer, blanche parmi les blanches,
Tu suivrais dans les airs mon tourbillon vainqueur !
Je te soulèverais doucement par les hanches,
Et seuls, à la hauteur sereine des glaciers,
Nous irions voir rouler les grandes avalanches ! »
Le serpent dont les nœuds, pareils à des aciers,
Luisent, disait, caché parmi la pâle mauve :
« Je rampais après vous partout où vous passiez ;
Je respirais, la nuit, dressant ma tête chauve,
Les émanations de vos seins onctueux !
N’écoutez pas le Vent, fuyez le Lion fauve,