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« Et tous, furtifs, cachant sous leurs doigts leur rougeur,
« Pleins encore du regret des débauches jalouses,
« Rapporteront au lit des pleurantes épouses
« Des corps vidés de sang par le baiser vengeur ! »
Telle, sous l’épouvante éparse des nuées
Que déchirait le vent dans le désert du ciel,
Prophétisait la grande Agar pleine de fiel,
Mère des révoltés et des prostituées ;
Et vers les lieux lointains où seront les Sions,
Les opulentes Tyrs, les Romes triomphales,
Les souffles, emportant sa voix dans leurs rafales,
Fuyaient, sombres semeurs de malédictions !