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Page:Mendès - Richard Wagner, 1886.djvu/255

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Hagcn, debout sur un rocher, convoque les hommes du domaine. « Hoiho ! hoiho ! guerriers ! accourez en armes ! le malheur, le malheur est ici ! « Un à un les hommes arrivent, violents et superbes. Un chœur farouche se forme de cent cris divers. « Que sonne le cor ? qu’annonce la voix ? Hoiho ! hoiho ! Hagen ! Hagcn ! quel malheur est survenu ? » Hagen répond : « Gunther aujourd’hui prend femme, » et les hommes s’écrient : « Est-ce là le malheur ? Certes, il y aura grande joie sur le Rhin, puisque le sombre Hagen plaisante de la sorte. »

Parmi les chants de joie, en effet, les deux couples s’avancent ; et Brunnhilde a vu son amant dans les bras de Gutrune ! Siegfried, insoucieux et qui caresse les cheveux de sa fiancée ; Gunther, dévoré de soupçons ; Hagen, exultant dans la joie de