Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/151

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Mercœur, mais on espère qu’elle consacrera sa plume à la bonne cause. »

Élisa sut un gré infini à M. Monteix de lui avoir évité l’insertion du billet ci-dessus, dont elle fut moins surprise que fâchée, car déjà plusieurs anonymes de ce genre lui avaient été adressés directement. Elle n’avait reçu d’autre invitation, pour le jour désigné, que celle que l’on va voir, mais qui probablement avait servi de texte à la fable des propositions qu’on disait lui avoir été faites pour l’engager à consacrer sa plume à la bonne cause, car tel était le travers de beaucoup de gens, qu’ils attachaient une intention politique à tout ce qui se faisait, et qu’ils voyaient de la politique même où il n’y en avait pas l’ombre. Alors cela donnait ample matière aux donneurs de conseils.

« M. Walsh a l’honneur de souhaiter le bonjour à madame Mercœur et de lui adresser une prière qui, il l’espère bien, ne sera pas refusée. C’est que mademoiselle Élisa Mercœur veuille bien venir avec elle demain matin, à onze heures, déjeuner à l’hôtel des postes [1]. Madame Walsh a chez elle, en ce moment,

  1. M. Walsh en était le directeur ; il a occupé cette place jus-