Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/152

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notre nouveau député le comte Donatien de Sesmaisons, qui est tout-à-fait enchanté par la lyre de notre Muse bretonne et qui demande en grâce de lui être présenté comme un des admirateurs de son beau talent. Madame Mercœur sera bien aimable de persuader à mademoiselle Mercœur qu’elle ne peut se soustraire à cet empressement. « Vicomte Walsh. »

Ce déjeuner, que l’auteur du billet de la bonne cause avait cru devoir transporter à l’hôtel de la préfecture, est un des plus agréables qu’Élisa ait jamais faits ; la famille Walsh y fut parfaite pour elle ; et l’accueil qu’elle reçut du comte de Sesmaisons dut lui faire croire qu’il lui savait gré d’avoir bien voulu se rendre à l’invitation de M. Walsh. Une surprise des plus flatteuses lui avait été ménagée. Après le déjeuner, le gendre de M. de Sesmaisons, M. de Seimperne, se mit au piano et chanta plusieurs stances de sa pièce d’Une Nuit, dont il avait composé la musique :

Les rêves de mon âme ont passé comme une ombre [1].

    qu’en 1830. Son fils est directeur du journal la Mode. Tous deux se sont empressés de souscrire aux Œuvres de ma fille.

  1. Page 57 de ce volume.