Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/216

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Songe au peu de saisons que j’ai pu voir encor,
Et combien peu ma bouche a puisé d’existence
Dans le vase rempli dont je presse le bord.
Tends une main propice à celui qui chancelle ;
J’ai besoin, faible enfant, qu’on veille à mon berceau
Et l’aigle peut, du moins, à l’ombre de son aile,
          Protéger le timide oiseau.