Aller au contenu

Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/231

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LE
RÉVEIL D’UNE VIERGE.

 

Rien ne t’interrompra, monotone silence,
Que le chant de l’oiseau, qui faiblement s’élance
              Comme un accent d’amour ;
Ou le bruit passager de la feuille agitèe,
Ou le son languissant de la cloche, attristée
              À chaque heure du jour.

Élisa Mercœur
 

La cloche matinale et résonne et t’appelle,
Vierge ; me rêve plus un prestige effacé.
    Éveille-toi, l’airain de la chapelle,
Plaintive Nataly, déjà s’est balancé.

C’est l’heure où chaque jour, soulevant ta paupière,
    S’ouvrent tes yeux, cet asile des pleurs ;
Quand au pied des autels, près de tes jeunes sœurs,
    Ta douce voix soupire une prière ;