Cette page n’a pas encore été corrigée
LE CONVOI DE CASIMIR PÉRIER [1].
Ah ! puissent tous les sons de l’hymne qui commence |
Élisa Mercœur. |
Que ta douleur est belle et touchante, ô Patrie !
Quand de leur splendeur morte en revêtant ton deuil,
Tu t’inclines sur le cercueil
Des vengeurs, des soutiens de ta cause chérie !
- ↑ N’étant point encore entrée dans aucun cimetière, lors du
convoi de Casimir Périer, Élisa voulut profiter de cette circonstance
pour visiter le Père-Lachaise, parce que la foule, disait-elle,
ferait disparaître toute idée de mort. Pauvre enfant ! elle
était loin de penser que trois ans après elle occuperait un tombeau
près de celui de ce ministre !
Placées dans la grande allée comme tous ceux qui avaient devancé le convoi, nous y étions depuis un quart d’heure lorsqu’on