Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/128

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

fiance, qui vous conduisaient à votre perte : leur mort vous refait roi.

— De mieux en mieux, madame. Qui m’aime me perd, selon vous… D’après vos principes, je ne manque pas de gens qui s’occupent de mon salut. Je m’occuperai du leur à mon tour ; il faut donner quand on reçoit, et je vous réponds que je veux payer ma dette. Oh oui ! à commencer par ce d’Entragues…

— Qu’allez-vous faire, Henri ? songez-vous aux résultats de votre vengeance ? Vous êtes libre de vos regrets ; mais la justice est un devoir qu’il faut remplir ; c’est là votre dette royale, mon fils.

— Quoi ! je n’aurais pas la permission de punir…

— Punir !… Pour le châtiment, il doit y avoir faute ; sans quoi, la peine devient crime à qui l’inflige.

— Que voulez-vous dire ?

— Qu’il faut se demander qui, de ces