Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/130

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monter de l’effet à la cause ; et c’est à cette cause que je veux m’attacher maintenant… Mon beau cousin de Lorraine…

— Bon Dieu ! Henri, vous me faites peur pour vous ! Voulez-vous rendre le duc de Guise responsable des actions de ses gens ?

— Non, ma mère ; ce ne sont que des siennes que je veux lui demander compte.

— Et comment alors…

— Si je trouve défaut dans l’exécution d’un édifice, à qui mon reproche ? au maçon ou à l’architecte ?

— Quoi ! vous pensez que le Duc… prenez garde à l’erreur !

— Ne craignez rien, je n’en fais pas. Le Duc m’a cru rendu, il a lâché la meute ; mais grâce au ciel, le piqueur n’est pas encore assez habile pour mettre la bête aux abois. Oui ! c’est le Duc, vous dis-je, ma mère, qui a poussé ses favoris à ce qu’ils ont fait ; ils ont imité la force par l’insolence, ces singes de maître ! Croyez-vous que nous ignorions les sourdes menées de mon cousin,