Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/209

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faire une sottise au bon M. Alibert qui lui donnait chaque jour de nouvelles preuves do l’intérêt qu’il lui portait, et qui ne la grondait que parce qu’il la voulait heureuse, elle me dit en me tendant la main : M. Alibert a raison, j’ai tort… oui… grand tort… Car, comme il le dit fort bien, qui a besoin de feu en cherche… Allons demain je me mettrai en campagne ; tu viendras avec moi, n’est-ce pas, maman ? ta présence me rendra forte, et puis je me dirai : c’est pour ma mère !

Je serais tentée de croire que Dieu fut touché de sa résignation, car au moment où nous nous disposions à aller chez M. Duplessis, il se présenta à la maison. Après nous avoir fait connaître le sujet de sa visite, il dit à Élisa combien il était important qu’un journal spécialement destiné à être lu par les jeunes personnes, ne contînt que des principes de la plus saine morale, et que, certain que la source où mademoiselle Mercœur avait puisé la Comtesse de Villequier