Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/326

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mon ami ; quel côté penses-tu qu’il faille laisser dans l’ombre ?

— Je ne le sais pas mieux que toi ; voyons, réfléchis.

— Réfléchis toi-même ; est-ce que tune peux pas me donner un avis ?

— Mais toi, ne peux-tu me conseiller ?

— Comment, mon ami, tu n’en sais pas assez pour…

— Mon Dieu ! ma bonne, tu n’en sais pas plus que moi là-dessus.

— C’est vrai, il nous faudrait un tiers pour le consulter.

— Dis-moi, la feras-tu blonde, cette tête ?

— Non, brune, avec des cheveux noirs ; et toi ?

— Brune aussi, avec des cheveux de jais.

— Tiens, puisque nous parlons de cheveux, il me semble, Similo, que si tu les avais noirs, ou du moins châtain foncé, tu aurais l’air plus noble.

— Il me semble aussi, Lénida, que si tu avais de longues tresses d’ébène au lieu de