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Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/375

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ment un compliment moins utile à celle qui le recevait que nécessaire pour celles qui le faisaient, car il y avait là des yeux observateurs, il ne fallait pas se distinguer des autres : ces deux personnes se nommaient de Causin et de Lucé.

Hélas ! oui, Fulbertine n’était pas contente ; sa physionomie s’était singulièrement assombrie tandis que mademoiselle Aubry chantait. Son front ne se dérida pas de toute la soirée, même pendant la danse, où, par bonheur, elle fut très exactement invitée. C’eût été trop de contre-temps à la fois si, après avoir entendu Mathilde, il lui eût fallu tapisser le salon d’une oubliée de plus.

Elle dansa tout ce qui fut dansé, contredanses, galops et valses. Mais quel fut le sujet de la conversation qu’eurent avec elle presque tous ses danseurs ? Devinez : la belle voix, le grand talent musical, la modestie de mademoiselle Aubry. Quel ennui d’écouter cela ! Il fallait pourtant répondre Qui ; il n’y avait pas moyen de dire Non ; enfin en di-