« Sans ma fille ? Pourquoi ? — Mère, pour me bénir !
« Pour, soumise à mes lois, humble en tes destinées,
« Prier, pleurer encor… de nombreuses années !…
« Pour être digne un jour, sur son sein ranimé,
« De presser à ma droite, un ange bien aimé !… »
Ainsi parle le ciel aux vertus d’une femme,
Et c’est pourquoi ses pleurs n’ont pas noyé son âme !!!
Hélas ! elle n’est plus ! la mort vous l’a ravie
Cette fille aimable et chérie
Qui vous devait le jour !…
Mais pourquoi la pleurer ? elle a quitté ce monde
Pour jouir d’une paix profonde
Au céleste séjour.
À des travaux d’esprit livrée avec constance,
Elle affaiblit son existence
Par un surcroît d’efforts,
Et cette activité fut la cause fatale
Qui de sa faculté vitale
Détruisit les ressorts.