Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/48

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ma comparaison paraîtra sans doute fort peu logiquement exprimée ; mais si, comme j’ai dû m’en convaincre, il est des personnes qui refusent la pensée à qui manque de science, il en est d’autres aussi qui la trouvent indépendante de l’étude ; et celles-là me pardonneront, je l’espère, à défaut de la logique de l’art de me servir de celle du cœur, pour exprimer ma pensée sur l’enfant si cher que j’ai perdu, et dont j’étais si heureuse d’être la mère !

Élisa devint son propre juge, dès l’instant où elle eut la faculté de réfléchir ; quoique fort indulgente pour les fautes des autres, elle fut toujours extrêmement sévère pour les siennes ; il semblait que pour éviter d’en commettre de nouvelles, elle les gravait à chaque pli de sa vaste pensée. L’aventure de la vieille femme qu’elle venait de placer à la porte du couvent, mais dont voici le véritable texte, en est une preuve irrécusable ; et l’on se convaincra par ce que je vais ra-