Marck vint engager au pied de l’autel sa double foi d’épouse et d’amante au noble comte René de Villequier.
Sans se plaindre, sans penser avoir le droit de le faire, « soyez heureuse » furent les mots d’adieu qu’Adhémar adressa, la veille de son hymen, à la fiancée du comte. Il quitta Paris, n’ayant pas la force d’y rester à voir ce bonheur, qu’il demandait pour elle. Il n’y revint que lorsque le duc d’Alençon reparut à la cour. Hélas ! celui qui l’emportait sur lui était bien loin de mériter cette préférence obtenue. Vivant à la cour de Catherine, le comte respirait à l’aise au milieu de cette atmosphère empoisonnée et contagieuse. Ambitieux, de cette ambition rampante d’un courtisan de second rang qui cherche à s’élever au premier ; avarice sordide d’or et d’honneurs, flatterie obséquieuse, hypocrisie veloutée, basse complaisance, dissimulation profonde, affectation de dévouement désintéressé : tels étaient les élémens dont se composait le caractère du comte. Habile à