Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/94

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IV


Il était beau ce bal, beau pour les yeux ; car, pour les enchanter, de nombreuses magiciennes étaient sous les armes, jeunes, belles, parées et souriantes ; beau pour la pensée, car au milieu de cet essaim de jeunes courtisans, êtres sans force, sans puissance morale, il se trouvait aussi des hommes du vieux temps, fermes et purs, portant sans ployer le poids de leurs grands