Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/12

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« M. ***, qui vous porte beaucoup d’intérêt, mademoiselle, a pensé qu’il vous serait agréable de paraître dans la première livraison ; il sait combien cela est important pour un auteur, puisque le premier numéro est toujours lu avec empressement. C’est moi qui suis chargé d’aller chez les écrivains. Voilà un conte de M. J…, en voici un autre de M. B… qui doivent paraître en même temps que celui que je viens vous demander. Celui de M. J… sera en tête du journal. »

Et il nous lut les deux contes. Je me les rappelle encore.

« Je dois beaucoup de reconnaissance à M. *** d’avoir songé à moi, monsieur ; mais je ne me connais d’autre talent en prose que celui d’écrire les lettres dont j’ai besoin ; je ne me suis jamais exercée dans ce genre, et…

— Vous êtes trop poète, mademoiselle, pour n’y pas réussir aussi bien que dans